"Coucou Janee. Tu prends un café ?" "Oui tiens, ce n'est pas une mauvaise idée"
A la cafèt' avec Mumu, nous discutons de ce dilemme et de ces questions qui me hantent depuis le week-end à Jersey. Après avoir tourné et retourné ça dans tous les sens, le résultat est le même. Je ne sais quoi faire. A ce moment là, je suis le toutou qui tourne en rond tout en se mordant la queue.
Conclusion : ça ne fait pas avancer le schmilblick ! ...
Pourquoi tant de questions ?
Il est 10h45 quand je me remets au boulot et planche sur un dossier en particulier, celui de la collection automne/hiver de cette année. Ce midi je déjeune à l'extérieur avec la représentante de la maison Valensi avant le showroom et la présentation des articles de leur collection que nous souhaitons distribuer.
Après un sympathique déjeuner avec Madame Antonetti et une présentation des plus satisfaisantes, nous arrivons à un accord que je m'empresse de porter à Hélène pour une première analyse. Demain nous ferons une réunion pour décryptage des dernières modifications souhaitées par Mme Antonetti et puis si tout est ok, écriture et signature du contrat puis envoi à la maison mère.
Je sors des toilettes dames (oui c'est sûr pas des toilettes messieurs) et, par manque d'attention, percute vivement Monsieur Caw. Pourquoi fallait-il qu'il passe par là ?!
Gênée, que dis-je, définitivement embarrassée je me confonds en excuses.
Mais juste après il file sans un mot de plus. Serait-il froissé par quelque chose ? Aurai-je fait ou pas fait quelque chose ? Ou bien avec tous les verres de bière que j'ai bu au Chamber's, j'aurai tout compris de travers ?! ...
Il est 17h23 et j'en ai plein les bottes.
J'attends avec impatience Muriel et Jeffrey en plein bouclage de dossier pour une réunion demain avec un client important de la société.
Après, en route ! Tout le monde chez Mumu pour une soirée DVD avec Antoine. Au programme ce soir, films d'horreur. Nous allons tester nos nerfs avec "The Children", "The hills have eyes" et "Paranormal Activity".
Même si ce soir nous campons dans le salon des amoureux, trois films suffiront si demain nous voulons garder les yeux grands ouverts, c'est tout de même la dernière ligne droite avant le week-end.
Après un apéro chips, olives, martini, les pizzas sont enfin livrées. Tout en mangeant, nous déroulons les films les uns après les autres. Après le premier film déjà, en ce qui nous concerne bien sûr (sous entendu les filles) c'est la peur à fleur de peau. Nous voilà à moitié cachées derrière les coussins, agrippées aux garçons à la moindre once de suspens et surtout parlant et rigolant sans raison, juste par trouille. Les garçons aimeraient bien que l'on se taise pour suivre.
Une envie de pipi ? Ca attendra. Il est hors de question de bouger de là avant que toutes les lumières soient de nouveau allumées, que l'on ait parlé de choses plus gaies, pour que nos têtes n'aient pas envie de nous fabriquer les cauchemars les plus horribles qu'il soit.
Nous ne leur disons rien mais en aparté, nous prions pour que les garçons n'aient pas envie de nous taquiner une fois le noir complet. "Bon, et bien allez. Au lit les filles !"
Les prières ne servent à rien. La nuit fut ponctuée de cris dans ses premières minutes, son premier quart d'heure même. Résultat, maintenant il nous faudrait des bâtons d'allumettes pour nous tenir éveillés ou alors un café.
7455, "Oui - Muriel." "Ne quitte pas." Le temps de faire la manip pour la conférence téléphonique... 7448, "Oui - Jeffrey" ... "Ca vous dit un café ? Je ne tiens plus."
Il est 9h45, nous n'avons jamais pris la direction de la cafèt' aussi tôt. Un café, puis deux, puis ... un coca. Nous ne sommes plus les jeunots de vingt, vingt cinq ans.
"Alors au fait Janee, tu fais quoi ? Tu lui as parlé ?
Lui ai-je parlé ? Ouais ... facile à dire, facile à envisager. Mais comment lui parler ? Comment lui dire tout ce que je voudrais lui dire ?
Je suis partie en week-end shopping avec ma meilleure amie, et alors que notre fiesta battait son plein j'ai cru apercevoir l'homme avec un grand "H", le premier qui depuis longtemps m'a rappelé que j'avais un coeur qui battait sous cette poitrine et ne demandait qu'à s'emballer.
Je suis dans mes pensées mais crois entendre un chuchotement toutefois agressif "Oh Oh Janee, reviens avec nous !". J'ai fait un malaise. Ce doit-être la fatigue.
La journée se passe, il est 17h10 et j'ai la tête encore dans les dossiers. Ce week-end je suis seule, au mieux je vais voir les parents.
Il y a quelqu'un de posté devant moi, je relève la tête ... "Un dîner, ça vous dit ?"
Je reste bête ..... C'est Harry.
lundi 10 mai 2010
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