Ce n'est pas vrai ?! Dites moi qu je rêve et que je vais bientôt me réveiller.
Tout ou presque m'explose à la tête.
Un - NON!!! je ne parlais pas à un sosie de Harry au Chambers mais à Harry lui même,
Deux - je lui ai raconté ma vie et surtout mes déboires sentimentaux. "Je n'ai pas de chance avec les mecs tu sais,et quand je crois que c'est sérieux .... ils me quittent sans plus d'explications" etc, etc ....
Trois - j'étais si saoule qu'il a du nous escorter jusqu'ici.
Dans quel M.... je me trouve maintenant ?!
Ca y est, je me rappelle effectivement de la soirée, de notre conversation mais quelques points m'échappent encore.
Alors qu'il se dirige vers le canapé du salon, il me faut faire un long travail sur moi même et faire preuve d'une grande concentration pour me rappeler de chacun des mots que nous avions échangés la veille. J'ai de nouveau bien en tête notre arrivée avec Muriel au bar, notre dîner, le début du concert, ... et moi me dirigeant, titubant, vers ce "Harry" que je prenais à cet instant pour un inconnu aux traits physiques fort ressemblants.
Tout ou presque m'explose à la tête.
Un - NON!!! je ne parlais pas à un sosie de Harry au Chambers mais à Harry lui même,
Deux - je lui ai raconté ma vie et surtout mes déboires sentimentaux. "Je n'ai pas de chance avec les mecs tu sais,et quand je crois que c'est sérieux .... ils me quittent sans plus d'explications" etc, etc ....
Trois - j'étais si saoule qu'il a du nous escorter jusqu'ici.
Dans quel M.... je me trouve maintenant ?!
Ca y est, je me rappelle effectivement de la soirée, de notre conversation mais quelques points m'échappent encore.
Alors qu'il se dirige vers le canapé du salon, il me faut faire un long travail sur moi même et faire preuve d'une grande concentration pour me rappeler de chacun des mots que nous avions échangés la veille. J'ai de nouveau bien en tête notre arrivée avec Muriel au bar, notre dîner, le début du concert, ... et moi me dirigeant, titubant, vers ce "Harry" que je prenais à cet instant pour un inconnu aux traits physiques fort ressemblants.
Que je me souvienne. Après m'être enquis du pourquoi de sa présence à Jersey, nous avons dévoilé un peu plus nos vies. Je lui parlais de ma famille et en particulier de mon frère aîné, Richard. Je lui confessais ma tristesse face à l'absence de ce frère que j'adore et qui me manque depuis son départ sur l'île de Saint-Martin en 2003.
En lui racontant qu'il y était parti rejoindre sa fiancée Kerry pour l'ouverture de leur gîte, je tentais de lui expliquer pourquoi le choix de Saint-Martin, et déviais tout naturellement sur mes origines franco-américaines. Je suis française par ma mère, enfant d'Aquitaine et américaine par mon père, tout droit débarqué de Caroline du Nord en 1970 pour des études de langues à Paris.
C'est ainsi qu'à son tour il me révélait sa nationalité. Ce doux accent qui le sied si bien est américain. J'aurais du m'en douter mais les choses ne sont pas si simples avec Sir Harry Caw car c'est un homme plein de mystères.
Né en Australie où il a vécu jusqu'à l'âge de 10 ans, il quitte les Etats-Unis à l'âge de 25 ans pour découvrir cette "douce France" que sa mère lui chantait régulièrement.
Il est arrivé ici en ne connaissant pas grand chose, sauf l'essentiel à ses yeux : Charles Trenet, le Camembert, le bon pain et surtout le bon vin.
Muriel : Harry?! Je vous sers quelque chose à boire en attendant que notre hôte se décide à émerger ? Un soft, une bière ou du vin ? Comme vous voulez ?
Janee : Euh ... oui, désolée ! Je déroge à tous mes devoirs. Tu veux quelque chose ? Enfin, ... euh vous, euh.... à boire bien sûr. Lui dis-je embarrassée encore une fois.
Harry : Non merci, c'est gentil mais je ne peux pas rester. Nous reprenons le ferry de 18h00 et nous avons encore des petites choses à règler.
M : Vous êtes sûr ? Pas même un coca ?
H : Non, je vous remercie. Je venais comme promis prendre des nouvelles de notre show-girl d'hier.
Comment dire ?! Je me sens rougir et dois absolument trouver à me cacher.
J : Laisse Mumu. Je m'en occupe. Je pense qu'un peu d'activité peu m'aider à me réveiller. Tu bois quoi toi ?
Hasard ou désir de me motiver ? Mumu ne veux rien boire et me rappelle que c'est moi qu'on est venu voir et que je devrais peut-être y faire honneur.
"Qu'est-ce que tu fous ? Le mec dont tu parles depuis des semaines est dans ton salon et tu fuis ?!!"
Elle a raison. Je le sais mais j'ai peur.
Me voilà de retour dans le salon. Je m'installe dans un des fauteuils qui fait face au canapé et finis par m'excuser pour mon comportement d'hier.
"Tout d'abord, Merci infiniment Harry de nous avoir raccompagnées. Seules, nous ne serions jamais rentrées à la maison et nous aurions sûrement fini la nuit au poste.
Sinon je suis vraiment désolée pour tout. Le réveil a été un peu dure ce matin. Je m'aperçois que j'ai vraiment beaucoup bu vu que maintenant j'ai un mal de crâne atroce.
Et puis, j'me rends compte vous avoir raconté plein de choses que j'espère vous avez oublié. Si vous me dites que "non", je pense qu'il ne me reste plus qu'à donner ma démission mardi. Je serais trop honteuse de vous croiser dans les couloirs."
A cette phrase il sourit en faisant "non" de la tête comme pour dire "ce n'est pas vrai, elle ne s'arrête jamais".
En constatant que j'allais bien mieux, il décide de prendre congé.
Je le raccompagne et à la porte tout en me disant au revoir il me chuchote à l'oreille "je préférais quand tu me disais "tu" hier soir. Peut-être as tu oublié ce que j'ai répondu à ta question ?
Une bise après, la porte refermée derrière moi, je m'efforce de me rappeler le moindre détail comme par exemple ce qu'il fait à Jersey. Que m'avait-il répondu déjà ?
...
J : "what the hell are you doing here ?"
H : "I've been waiting for a long time but now I found you. I'm here to do my best and win your heart."
Cette phrase résonne à nouveau dans ma tête. Mais ai-je bien compris ? Rappel, j'étais complètement bourrée.
Je me précipite au salon et m'adresse à Muriel, définitivement désespérée de ne pas avoir toute ma mémoire. "M'aurait-il fait une déclaration hier soir ?"
Il est arrivé ici en ne connaissant pas grand chose, sauf l'essentiel à ses yeux : Charles Trenet, le Camembert, le bon pain et surtout le bon vin.
Muriel : Harry?! Je vous sers quelque chose à boire en attendant que notre hôte se décide à émerger ? Un soft, une bière ou du vin ? Comme vous voulez ?
Janee : Euh ... oui, désolée ! Je déroge à tous mes devoirs. Tu veux quelque chose ? Enfin, ... euh vous, euh.... à boire bien sûr. Lui dis-je embarrassée encore une fois.
Harry : Non merci, c'est gentil mais je ne peux pas rester. Nous reprenons le ferry de 18h00 et nous avons encore des petites choses à règler.
M : Vous êtes sûr ? Pas même un coca ?
H : Non, je vous remercie. Je venais comme promis prendre des nouvelles de notre show-girl d'hier.
Comment dire ?! Je me sens rougir et dois absolument trouver à me cacher.
J : Laisse Mumu. Je m'en occupe. Je pense qu'un peu d'activité peu m'aider à me réveiller. Tu bois quoi toi ?
Hasard ou désir de me motiver ? Mumu ne veux rien boire et me rappelle que c'est moi qu'on est venu voir et que je devrais peut-être y faire honneur.
"Qu'est-ce que tu fous ? Le mec dont tu parles depuis des semaines est dans ton salon et tu fuis ?!!"
Elle a raison. Je le sais mais j'ai peur.
Me voilà de retour dans le salon. Je m'installe dans un des fauteuils qui fait face au canapé et finis par m'excuser pour mon comportement d'hier.
"Tout d'abord, Merci infiniment Harry de nous avoir raccompagnées. Seules, nous ne serions jamais rentrées à la maison et nous aurions sûrement fini la nuit au poste.
Sinon je suis vraiment désolée pour tout. Le réveil a été un peu dure ce matin. Je m'aperçois que j'ai vraiment beaucoup bu vu que maintenant j'ai un mal de crâne atroce.
Et puis, j'me rends compte vous avoir raconté plein de choses que j'espère vous avez oublié. Si vous me dites que "non", je pense qu'il ne me reste plus qu'à donner ma démission mardi. Je serais trop honteuse de vous croiser dans les couloirs."
A cette phrase il sourit en faisant "non" de la tête comme pour dire "ce n'est pas vrai, elle ne s'arrête jamais".
En constatant que j'allais bien mieux, il décide de prendre congé.
Je le raccompagne et à la porte tout en me disant au revoir il me chuchote à l'oreille "je préférais quand tu me disais "tu" hier soir. Peut-être as tu oublié ce que j'ai répondu à ta question ?
Une bise après, la porte refermée derrière moi, je m'efforce de me rappeler le moindre détail comme par exemple ce qu'il fait à Jersey. Que m'avait-il répondu déjà ?
...
J : "what the hell are you doing here ?"
H : "I've been waiting for a long time but now I found you. I'm here to do my best and win your heart."
Cette phrase résonne à nouveau dans ma tête. Mais ai-je bien compris ? Rappel, j'étais complètement bourrée.
Je me précipite au salon et m'adresse à Muriel, définitivement désespérée de ne pas avoir toute ma mémoire. "M'aurait-il fait une déclaration hier soir ?"
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